Mais qui a tué rouge-gorge?
Promenade dans une librairie de Nantes, à feuilleter plusieurs livres en tous genres; à vrai dire ceux qui me tombaient sous la main et dont le titre m'interpelait.
Un livre donc me tombe dans la mains, sur les Elfes et les Fées. En toute logique, je le feuillette.
Voilà ce que j'y trouve.
L'image n'est pas très grande ici.
Elle m'a frappée.
Que voir en premier?
Ces grandes courbes en pointes, selon moi expression d'une légèreté unique?
Cette femme assise à terre en rouge, et son regard...?
Le rouge-gorge, étalé au sol, percé de cette branche terrible et pourtant si fine?
Le nid vide et les oeufs abandonnés?
Les feuilles vertes qui laissent passer la lumière, symbole de vie?
Je vois deux côtés...
A gauche, le rouge. La vraie mort, le sang, la gravité du drame...Peut-on se raconter que les elfes rouges sont des tueurs et des voleurs? Il sont soumis, ils ont une reine, donc une excuse...Comme tout les voleurs.
Le rouge de nos jours est "pétant". En rouge, selon l'idée commune, on se fait remarquer.
Mais ce rouge est sombre. C'est le rouge du sang impur. Le rouge des limites dépassées. Les êtres cachent leur sang impur derrière du rouge.
A droite, la vie. Le jaune du soleil, le vert des feuilles. Le rouge gorge mort se place donc du côté de la vie? Mais oui, oui. Il ne vit peut-être plus mais son coeur est resté pur à jamais. De même que les êtres qui le pleurent. Mourir en pureté, c'est vivre.
Le rouge-gorge serait donc mort mais vivant et les elfes rouges vivants mais morts.
En agrandissant l'image, en l'observant, en la contemplant, on peut y voir énormément. Des êtres promeneurs, travailleurs ou mourrants; un fruit rouge au milieu des feuilles vertes; la tristesse marquante d'un diablotin-fleur; et même...une tête de mouton (mais il se peut que là ce soit mon imagination qui cherche un peu trop l'introuvable).
Je ne vais pas m'étendre là dessus.
Je suis persuadée que les peintres ne peignent jamais (ou très rarement) dans le but de voir leurs oeuvres analysées et interprétées...
Un livre donc me tombe dans la mains, sur les Elfes et les Fées. En toute logique, je le feuillette.
Voilà ce que j'y trouve.
L'image n'est pas très grande ici.
Elle m'a frappée.
Que voir en premier?
Ces grandes courbes en pointes, selon moi expression d'une légèreté unique?
Cette femme assise à terre en rouge, et son regard...?
Le rouge-gorge, étalé au sol, percé de cette branche terrible et pourtant si fine?
Le nid vide et les oeufs abandonnés?
Les feuilles vertes qui laissent passer la lumière, symbole de vie?
Je vois deux côtés...
A gauche, le rouge. La vraie mort, le sang, la gravité du drame...Peut-on se raconter que les elfes rouges sont des tueurs et des voleurs? Il sont soumis, ils ont une reine, donc une excuse...Comme tout les voleurs.
Le rouge de nos jours est "pétant". En rouge, selon l'idée commune, on se fait remarquer.
Mais ce rouge est sombre. C'est le rouge du sang impur. Le rouge des limites dépassées. Les êtres cachent leur sang impur derrière du rouge.
A droite, la vie. Le jaune du soleil, le vert des feuilles. Le rouge gorge mort se place donc du côté de la vie? Mais oui, oui. Il ne vit peut-être plus mais son coeur est resté pur à jamais. De même que les êtres qui le pleurent. Mourir en pureté, c'est vivre.
Le rouge-gorge serait donc mort mais vivant et les elfes rouges vivants mais morts.
En agrandissant l'image, en l'observant, en la contemplant, on peut y voir énormément. Des êtres promeneurs, travailleurs ou mourrants; un fruit rouge au milieu des feuilles vertes; la tristesse marquante d'un diablotin-fleur; et même...une tête de mouton (mais il se peut que là ce soit mon imagination qui cherche un peu trop l'introuvable).
Je ne vais pas m'étendre là dessus.
Je suis persuadée que les peintres ne peignent jamais (ou très rarement) dans le but de voir leurs oeuvres analysées et interprétées...
La meilleure façon de sentir une oeuvre c'est de la comtempler sans rien penser.